Le portable des années 1900, l'e-mail avant la lettre, c'est la carte postale. D'un coût modique, elle est fiable, sûre. Qu'elle représente une rue, un petit métier, une scène pittoresque, un commerce ou un groupe, la vulgarisation de la photographie est à l'origine de cet engouement. Ces millions de vues nous renseignent sur l'habitat, les conditions de vie, l'habillement, le commerce...

mardi 30 octobre 2012

dimanche 28 octobre 2012

Les murs parlent... à Montlouis sur Loire


J'ai profité de cette belle matinée d'automne pour
photographier cette borne Michelin :




Le Chapitre (Cne de Montlouis sur Loire) - D 40


samedi 27 octobre 2012

Comme un arbre dans la ville



... Je suis né dans le béton
Coincé entre deux maisons
Sans abri, sans domicile...

Paroles : Catherine et Maxime Le Forestier
Musique : Maxime Le Forestier



26 octobre 2012

Tours - Rue du Mûrier


mercredi 24 octobre 2012

Les murs parlent... à Rochecorbon


Exit la réclame peinte du Café Épicerie sur le pignon de cette maison :




12 décembre 2011

  
Quai de la Loire - D 952

Dans la même série ---> clic !


dimanche 21 octobre 2012

C'est l'amour et la mort


Le cimetière ancien La Salle est sans conteste,
le petit Père-Lachaise tourangeau :















Tours - La Salle

20 octobre 2012

mercredi 17 octobre 2012

mardi 16 octobre 2012

Tours : bateaux-lavoirs, bateaux-séchoirs, bateaux-piscines...




Quand les Tourangeaux prenaient le bateau

pour laver leur linge

Bateaux-lavoirs, bateaux-séchoirs, bateaux-piscines, bateaux-bains chauds : faute d'eau courante, au XIX°, des embarcations " utilitaires " occupaient le fleuve, dans le centre ville de Tours.


 


L'histoire a retenu que la Loire avait longtemps servi de voie navigable, surtout entre Orléans et Saint-Nazaire. Mais qui se souvient encore, aujourd'hui, des embarcations immobiles qui permettaient de rendre la vie quotidienne moins compliquée ? Petite revue de détail…

LES BATEAUX-PISCINES. Jusqu'à cette période, les bains de Loire se tenaient en pleine eau dans le lit du fleuve, et en 1847, une délibération du conseil municipal de Tours évoquait l'ouverture de « bains fluviaux » afin d'éviter les noyades en Loire durant l'été, d'où la création de diverses embarcations utiles à la vie des Tourangeaux. Peu à peu sont apparus des établissements sédentaires sur la Loire, offrant de meilleures conditions de sécurité, dénommés « bains froids » et installés sur les berges le long des quais. Trois ou quatre bateaux amarrés entre eux par des passerelles cloisonnaient un espace liquide où pouvaient s'ébattre les nageurs potentiels.

LES BATEAUX-LAVOIRS-SÉCHOIRS. Ils sont apparus en 1821, sur autorisation du préfet, avec des emplacements précis au bord des quais. Sur un ou deux niveaux, pour les plus cossus, ou sur deux embarcations dont une appelée bateau-séchoir, les lavandières tourangelles venaient y blanchir les habitants de chaque quartier. En 1864, neuf bateaux-lavoirs et un bateau-séchoir étaient en activité, équipé de buanderies, et certains séchoirs de box pour le lavage individuel. L'hiver 1939 à été fatal à ces embarcations : la plupart ont été broyées par les glaces.
 



LES BATEAUX-BAINS CHAUDS. En absence de commodités à domicile, il était proposé dans ces bateaux installés au milieu des autres embarcations, des bains et douches chauds en cabine. L'eau de Loire était chauffée au moyen d'une machine à vapeur embarquée. Ces dernières ont fait l'objet de plaintes en 1875, de la part des riverains du quai des Poissonniers, incommodés par les fumées. Vers 1908, c'était la fin de ces bateaux qui étaient concurrencés par la création des bains-douches municipaux en ville.
Article paru dans la NR le 18 janvier 2012