Le portable des années 1900, l'e-mail avant la lettre, c'est la carte postale. D'un coût modique, elle est fiable, sûre. Qu'elle représente une rue, un petit métier, une scène pittoresque, un commerce ou un groupe, la vulgarisation de la photographie est à l'origine de cet engouement. Ces millions de vues nous renseignent sur l'habitat, les conditions de vie, l'habillement, le commerce...

lundi 30 septembre 2013

Les murs parlent... à Amboise


Exit la charcuterie St Hubert ! 



6 juillet 2013

Amboise - Place Michel Debré

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samedi 28 septembre 2013

Histoire de la passerelle Fournier


C'était au début du siècle. Les cheminots étaient nombreux à emprunter la passerelle Fournier jetée au dessus des voies et reliant les quartiers Saint-Étienne et de la Fuye. Du haut de ce trait d'union métallique, l’œil découvrait les vastes ateliers de la Compagnie d'Orléans, alors débordants d'activité, tandis que dans un va et vient continuel trains pesants et machines haletantes circulaient bruyamment.
La naissance du chemin de fer devait avoir une curieuse incidence sur la vie des Tourangeaux, leur ville étant dès lors coupée en deux par cette trouée ferroviaire prenant place au cœur même du paysage urbain. La commune de Saint-Étienne, qui venait d'être rattachée à Tours (en 1845), se trouvait dès lors éloignée du quartier de la Fuye, des ateliers de réparation et d'entretien du matériel, ainsi qu'un dépôt de machines, ayant été construits autour des voies. Aussi, les riverains de ce "boulevard du train" entreprirent-ils dès 1865 des pétitions visant à édifier une passerelle au-dessus des voies.

Le projet donna lieu à divers débats et il fallut attendre la fin de l'année 1888 pour voir le conseil municipal, sous l'impulsion de son maire, le docteur Fournier, prendre une décision favorable pour cette réalisation. Deux et demi plus tard, le 14 juin 1891, le ministre Yves Guyot inaugurait enfin ce trait d'union de 330 mètres. Ainsi la population dut-elle patienter un quart de siècle pour voir aboutir sa demande. Mais cette inauguration eut aussi une incidence heureuse sur les revendications des cheminots.



En effet, en mai 1891, la compagnie du chemin de fer P.O. avait décidé, en se basant sur une diminution des travaux dans ses ateliers, de licencier 26 ouvriers, dont le secrétaire du syndicat. Léon Martinet, rédacteur de "l’Éclaireur", journal socialiste de l'époque, écrivait : "... Travailleurs tourangeaux, n'est-ce pas que vous ferez une chaleureuse réception à Monsieur le ministre des Travaux Publics le 14 juin...". Précisons que Martinet était le meilleur lieutenant de Paul Brousse, son influence ayant fait de la Touraine un fief socialiste de la tendance des possibilistes.

Devant cette effervescence, le 7 juin, la compagnie reprit 12 ouvriers et, le 10 juin, une réunion de tous les ouvriers eut lieu avec le docteur Fournier, qui promit du travail à tous les licenciés. Une délégation fut même reçue à la préfecture ; grâce au maire et au conseiller général Oudin, il fut admis que les ouvriers pourraient présenter leurs revendications au ministre, lors de l'inauguration de la passerelle. C'est ainsi que tout rentra dans l'ordre.


Démoli aux bombardements de 1944, ce pont piétonnier sera remis en service dans sa forme actuelle le 21 février 1954 et raccourci en raison de la construction du quartier Sanitas, mais il n'en continue pas moins à rendre depuis de nombreux services.

Source : article paru dans le Magazine de la Touraine n°39 - juillet 1991





3 novembre 2012



lundi 23 septembre 2013

Le muscle : où est Stern ?


La compagnie de théâtre tourangelle Le Muscle propose de mettre en scène pour et dans l'espace public, un western de rue évadé du grand écran qui surgit grandeur nature de paysages sonores en imaginaires insolites. Un western contemporain qui interroge par son titre en forme d'énigme : où est Stern ?











22 septembre 2013

Bléré - Festival de théâtre de rue




mercredi 18 septembre 2013

mardi 17 septembre 2013

Baptême civil de la Citoyenne Gauthier Renée



Le​ baptême civil​ est un moyen de célébrer la venue au monde d’un enfant sans connotation religieuse. Il est accessible à tous et convient particulièrement aux parents athées ou de religion différente. Il permet de donner à un enfant ​ un parrain et une marraine ​sans avoir à passer par l’église.

Le​ parrainage civil​ remonte à l’époque de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, c’est à dire à la révolution française. Il a été institué par le décret du 20 prairial an II, le 8 juin 1794.
 
 

dimanche 15 septembre 2013