Tours : les boulistes succèdent aux nageurs à la piscine des ENT

Une partie du site de l'ex-piscine Marc Piffre, aux Rives-du-Cher, a été reconvertie en un terrain de boules, en passe d’ouvrir ses portes.

Un terrain de boules a fait son apparition à l'ex-piscine. 

Implantée en bordure du boulevard Wagner, la piscine de plein air Marc Piffre avait vidé définitivement ses bassins et fermé ses portes aux nageurs en 2006, après une cinquantaine d'années de bons et loyaux services. Avec la perspective d'une possible reconversion des lieux en skate-parc, à l'horizon 2008 ou 2009.

Pas de projet pour le reste du site

Mais l'idée a rapidement fait grincer des dents dans le voisinage – qui a dégainé une pétition hostile – avant que la Ville ne décide, dès la fin 2006, au « regard des coûts et contraintes » imposés par un tel équipement, d'abandonner purement et simplement cette piste.

Pour en avancer un autre : un aménagement paysager de détente, sans plus de précision. Ce flou régnait encore en 2008 quand les bassins de la piscine ont été détruits. La situation ne s'est finalement décantée qu'en 2011 : le conseil de la vie locale de Tours-Sud a décidé de mobiliser 4 000 €. pour la réalisation d'un terrain de boules éclairé et clôturé sur une partie du site de l'ancienne piscine.

« C'était une demande des habitants du quartier. Une enquête a été réalisée dans le voisinage et 80 % des riverains se sont déclarés favorables au projet » , rappelle Antoine Cavalier, coordonnateur des conseils de la vie locale. Les travaux d'aménagement, lancés cette année au mois d'avril, sont aujourd'hui en passe de s'achever.

« On va maintenant discuter du mode de fonctionnement de ce terrain, voir si on le laisse ouvert en permanence ou pas, si on confie la gestion à une association… », indique Gérard Gernot, 1^er maire-adjoint, qui suit ce dossier. Quant au devenir du reste du site, avec ses bâtiments désaffectés taggés,  l'élu assure que rien n'est tranché pour l'instant. Seule certitude : l'idée d'un skate-parc ne sera pas réactivée.

Article de Johan Guillermin paru dans la NR le 23.06.12